Rencontres 2018

du 26 juin au 1er juillet 2018 dans le cadre du Solstice de Brangues 

 

Cent cinquantenaire de la naissance de Paul Claudel

Au Domaine Paul Claudel

VENDREDI 29 JUIN

► 21h : dans la Ferme

LA JEANNE DE DELTEIL

Mise en scène : Christian Schiaretti,

Interprétation : Juliette Rizoud

Production : TNP

Durée : 1h40

Une actrice seule prend possession d’un plateau nu, une échelle pour les lumières, des élingues pour les cintres, le balai du plateau…

Le spectacle va se constituer sous nos yeux…et on y croit, de l’apparition des saintes jusqu’aux barreaux de la prison ! Impossible de rester sage devant SA Jeanne.
On veut jouer avec elle…

SAMEDI 30 JUIN

► 10h : sous le Tilleul

LA VALLÉE DES TALENTS

Compagnie : Cie la Bande à Mandrin

Interprétation : Claire Galopin et Thomas Puybasset

Public : à voir en famille à partir de 6 ans

Durée : 45 mn 

Les aventures pleines de rebondissements d’un jeune berger, de l’enchanteur Greendawenn dans un lieu magique… et l’arrivée de Colombus, ce tyran qui confondait le talent et le rendement…

► 10h : dans la Ferme 

Lecture de L’INCIDENT D’ANTIOCHE d’Alain Badiou par Christian Schiaretti, avec Stéphane Bernard, Olivier Borle, Christine Breton, Clément Carabédian, Philippe Dusigne, Baptiste Guiton, Lucie Lacaze, Pauline Moulène, Gaston Richard, Julien Tiphaine – une production TNP Villeurbanne

Dans un monde crépusculaire, éclate une révolution radicale, terrible ; elle est dirigée par Céphas. Une jeune femme, Paule, d’abord ralliée, s’oppose aux conséquences de cette fureur, et définit un autre credo politique…

► 12h : dans la Ferme 

« L’INCIDENT D’ANTIOCHE : VARIATION DE LA VILLE DE PAUL CLAUDEL »

Rencontre entre Alain Badiou et Christian Schiaretti animée par Olivier Neveux de l’ENS-Lyon

► 15h : dans la Cour 

Table Ronde autour de L’ÉCHANGE dialogue entre Jacques Julliard et Christian Schiaretti

► 16h : dans la Cour 

Lecture de L’ÉCHANGE de Paul Claudel par Francine Bergé, Louise Chevillotte, Robin Renucci et Marc Zinga – une production TNP Villeurbanne

Un va nu pied à moitié indien, sa jeune femme de la province française, un banquier américain et l’actrice sa compagne jouent un jeu dangereux, dans l’Amérique capitaliste de la fin du XIXe siècle.

► 21h : dans la Ferme 

Lecture CONVERSATION SUR JEAN RACINE de Paul Claudel par Olivier Borle

Dans ce dialogue entre Arcas et Paul Claudel, l’auteur s’exprime avec profondeur et humour sur le théâtre, la tragédie, la poésie, le vers alexandrin et sur Shakespeare qu’il associe à son hommage à Racine

► 21h30 : dans la Ferme 

BÉRÉNICE de Jean Racine

Mise en scène : Jacques Osinski

Interprétation : Clément Clavel, Gretel Delattre, Maud Le Grévellec, Alice Le Strat, Arnaud Simon et Stanislas Stanic

Production : l’Aurore Boréale

Durée : 2h

Bérénice aime Titus. Titus aime Bérénice. Entre les deux, il y a Antiochus, qui aime Bérénice depuis toujours, sans pouvoir le dire.

Bérénice, c’est l’amour mis à nu dans tout ce qu’il a de beau mais aussi de violent et de cruel, c’est la plus célèbre des grandes amoureuses et sans doute la moins bien connue…

DIMANCHE 1ER JUILLET

Toute une journée consacrée au Soulier de Satin de Paul Claudel

► 10h : dans la Ferme 

SOUVENIRS DU SOULIER par Robin Renucci et Francine Bergé

► dès 11h jusqu’au soir :  dans la Ferme

À LA RECHERCHE DU SOULIER

Mise en scène : Judith d’Aleazzo, Kathleen Dol, Solenn Goix, Thierry Mennessier, Julien Renon et Nadia Vonderheyden

Interprétation : 55 comédiens amateurs de Théâtr’Ensemble – Grenoble

Une grande histoire d’amour, un amour impossible parce qu’interdit, qui se déploie à travers les continents à l’époque du Siècle d’or espagnol.  Une multitude de personnages dont un Japonais et un Chinois, se mêlent à l’action principale sur un mode comique ou tragique et dans une langue sublime ou burlesque selon les moments.

Rendez-vous hors les murs 

Mardi 26 juin

► 18h30 : Le Cloître – CREMIEU

DEVOS, RÊVONS DE MOT !

Production : Théâtre en Pierres Dorées

Mise en scène : Fabrice Eberhard avec Benjamin Kerautret et Damien Gouy

Durée : 1h

Entrée : libre sur réservation

Les textes de Raymond Devos recèlent une énergie, une tendresse, une profondeur, une poésie, une gravité, une jubilation, et une drôlerie inépuisables… Plongez dans cet univers rocambolesque, à la redécouverte de ce clown génial qui jongle avec toutes les facettes de la folie…

Mercredi 27 juin

► 18h30 : Domaine de Chanille – ST MARCEL BEL ACCUEIL

DEVOS, RÊVONS DE MOT !

Production : Théâtre en Pierres Dorées

Mise en scène : Fabrice Eberhard avec Benjamin Kerautret et Damien Gouy

Durée : 1h

Entrée : libre sur réservation

Les textes de Raymond Devos recèlent une énergie, une tendresse, une profondeur, une poésie, une gravité, une jubilation, et une drôlerie inépuisables… Plongez dans cet univers rocambolesque, à la redécouverte de ce clown génial qui jongle avec toutes les facettes de la folie…

Jeudi 28 juin

► 18h30 :  Maison Ravier Morestel

Lecture de textes extraits du JOURNAL d’Hélène Hoppenot en lien avec l’exposition « Claudel photographe/Claudel photographié » – par Damien GOUY

Durée : 1h

Entrée : libre 

En 1918, en poste au Brésil, Claudel s’adonne à la photographie.

Son modèle favori, Hélène Hoppenot, épouse d’un collaborateur de l’ambassadeur, relate ces essais dans son Journal qui présente Claudel sous un jour nouveau.

Autres rendez-vous

Vendredi 22 juin 

► 21h : Domaine Paul Claudel

MONSIEUR IBRAHIM ET LES FLEURS DU CORAN par Éric-Emmanuel Schmitt

Mise en scène : Anne Bourgeois

Durée : 1h30

Paris, années soixante. Moïse, dit Momo, un garçon juif de treize ans, devient l’ami de Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe de la rue Bleue.

Mais les apparences sont trompeuses: La rue Bleue n’est pas bleue, l’Arabe n’est pas arabe et la vie n’est peut-être pas forcément triste….

Un récit initiatique, drôle, tendre et  philosophique…

 

Samedi 23 juin 

► 21h : Domaine Paul Claudel

HOROWITZ, LE PIANISTE DU SIECLE par Éric-Emmanuel Schmitt

Mise en scène : Steve Suissa

Durée : 1h30

Francis Huster dans la peau de Vladimir Horowitz raconte le destin hors du commun du pianiste virtuose face à celle qui fut sa seule passion, sa foi, sa lumière et son chemin, celle qui le sauva, le protégea, l’emporta dans la gloire de l’éternité. Elle, sa vie : la Musique. Liszt, Chopin, Rachmaninoff, Bizet, Mozart, Ravel, Schumann, sublimés par la virtuosité de Claire-Marie Le Guay.

Journées du Patrimoine

En 2008, Nicolas Gonzales présentait dans les écuries du château de Brangues, Dans les bras de l’absente, une forme poétique d’après l’œuvre du jeune Paul Claudel.

Dix ans plus tard, en septembre 2018, dans le cadre des Journées du Patrimoine, il sera de nouveau présent au château pour le cent-cinquantenaire de la naissance de l’écrivain, dans l’intimité de la bibliothèque Pierre Claudel, accompagné de Sozan Kariya, grand maître de shakuhachi, flûte de bambou des moines errants japonais, les komuso.

Cette année marquera la croisée de deux évènements majeurs, le cent-cinquantenaire de la naissance de Paul Claudel et Japonismes 2018 « les âmes en résonnances », célébrant le 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon.

Ils ont donc tout naturellement choisi de faire résonner deux paysages qui s’entrecroisent, de mettre en perspective les mots du jeune écrivain avec le souffle spirituel du shakuhachi.

Un texte a tout particulièrement attiré leur attention dans Connaissance du temps, le chapitre III intitulé « De l’heure ». Claudel y développe en effet l’idée de l’univers comme machine à marquer le temps et du temps comme invitation à mourir. Ce rapport aigu au macrocosme est constitutif du shakuhachi, flûte à travers laquelle les moines pratiquaient la médiation et véhiculaient celui qui écoutait vers l’illumination. Les différents morceaux répertoriés se réfèrentd’ailleurs exclusivement aux paysages et à l’écoulement des saisons. Et comme une résonnance de plus, c’est sous l’ère Meiji que le shakuhachi devint profane et quitta son rôle unique « d’outil de rituel ». Ere Meiji dont nous fêtons également cette année le cent-cinquantenaire.

Ils ont également choisi de faire entendre une voix toute singulière, intime et particulièrement révélatrice de l’homme-écrivain, voix que l’on retrouve dans ses échanges épistolaires avec Stéphane Mallarmé ou encore Jacques Rivière.

Cet oratorio à deux voix, musicales et charnelles, fera donc résonner la proximité naturelle de Paul Claudel avec la terre japonaise et guidera « les yeux qui écouteront »vers des rivages intérieurs.

Texte APIDAE (Isère/Rhône) : Cent cinquantenaire de la naissance de Paul Claudel : « De L’heure » de Paul Claudel par Sozan Kariya grand maître de shakuhachi et l’acteur et poète Nicolas Gonzales – suivi d’extraits de sa correspondance avec Stéphane Mallarmé et Jacques Rivière.

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